Annie vient à la danse vers l'âge de 25 ans. Si la musique et le mouvement l'ont intimement accompagnée depuis son plus jeune âge, au travers notamment de l'apprentissage de la musique avec la méthode Kodaly, elle n'a jamais auparavant franchi la porte d'un cours de danse.

Elle se tourne d'abord vers la danse orientale auprès de Lolie Vernet-Senhadj, séduite par l'imaginaire de féminité et de sensualité associée à cette danse. Poursuivant son parcours auprès de Coraline-Salomé, elle découvre, au-delà de la technique, la liberté du mouvement et la puissance de la scène. La danse devient alors un véritable moyen d'expression et d'épanouissement, qu'elle n'aura de cesse de cultiver, auprès de différents professeurs et dans différents styles.

Mue et émue par les musiques tsiganes qui entrent en résonnance avec sa vie sentimentale, elle se tourne assez naturellement vers les stages de Sophie Ménissier en 2006. Son engagement auprès de la Cie Isao se consolide ensuite au fil de cours puis de scènes, qui allient technique, liberté d'expression et partage.

C'est au cours d'une parenthèse hongroise de deux ans qu'elle se perfectionne en danse tsigane de Nagyecsed, auprès de la danseuse Balogh Katesz. Petite ville située au nord-est de la Hongrie, à la frontière roumaine, Nagyecsed est le berceau d'une danse de couple tout en finesse, faite d'interactions espiègles entre les danseurs et de petits pas virtuoses, accompagnés de frappes masculines caractéristiques des danses hongroises.

Sur fond de musique traditionnelle, Annie nous proposera un enchaînement librement inspiré des figures féminines de cette danse.